28 octobre 2006

Bredoulocheux

de Lewis Carroll


Il était reveneure ; les slictueux toves
Sur l'allouinde gyraient et vriblaient ;
Tout flivoreux vaguaient les borogoves ;
Les verchons fourgus bourniflaient.

« Au Bredoulochs prends bien garde, mon fils !
A sa griffe qui mord, à sa gueule qui happe !
Gare l'oiseau Jeubjeub, et laisse
En paix le frumieux, le fatal Pinçmacaque ! »

Le Jeune homme, ayant ceint sa vorpaline épée,
Longtemps, longtemps cherchait le monstre manxiquais,
Puis, arrivé près de l'arbre Tépé,
Pour réfléchir un instant s'arrêtait.

Or, tandis qu'il lourmait de suffèches pensées,
Le Bredoulochs, l'œil flamboyant,
Ruginiflant par le bois touffeté,
Arrivait en barigoulant !

Une, deux ! une, deux ! Fulgurant, d'outre en outre,
Le glaive vorpalin perce et tronche : flac-vlan !
Il terrasse la bête et, brandissant sa tête,
Il s'en retourne, galomphant.

« Tu as tué le Bredoulochs !
Dans mes bras, mon fils rayonnois !
O jour frableux ! callouh ! calloc ! »
Le vieux glouffait de joie.

Il était reveneure ; les slictueux toves
Sur l'allouinde gyraient et vriblaient ;
Tout flivoreux vaguaient les borogoves ;
Les verchons fourgus bourniflaient.



Lewis Carroll, extrait de "Tout Alice" - De l'autre côté du miroir
(traduction H. Parisot)

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

It is rather valuable answer

9:01 AM  

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